En effet, l’importation de la garance, tant en racines que moulue ou en paille, n’a été, en 1845, que de 142,000 kilog., tandis que l’exportation s’en est élevée à plus de 13 millions. En effet, truffes sur un produit total de 14,283,033 francs en 1845, le coton en laine figure seul pour 13,097,181 francs, le chanvre pour 593,087 francs, et le lin pour 466,753 francs, sommes qui, réunies, forment un total de 14,157,021 francs, ne laissant ainsi qu’un produit insignifiant d’un peu plus de 100,000 francs pour tous les autres articles. Il est parfaitement inutile, en effet, d’accorder en cela à nos colonies une faveur onéreuse, dont elles ne sont même pas en état de profiter. De jour en jour, elle décline sans que les prétendues faveurs dont elle jouit puissent rien pour prévenir ou arrêter sa décadence, et ce qu’il y a de plus remarquable, c’est que les longs voyages, dont on a voulu à tout prix lui réserver le privilège, et qu’on semble même créer quelquefois pour elle tout exprès, sont précisément ceux dont le nombre diminue avec la plus effrayante rapidité. Aider à quelqu’vn de tous les plaisirs qu’on peut, aliquem suis officiis sustentare. Se rejetant donc, faute de mieux, sur le peu de marchandises qu’on leur laisse, et usant de la faveur exagérée que la loi leur attribue, ils en exigent des frets exorbitans, non peut-être pour augmenter leurs bénéfices, car les bénéfices sont rares sur un pareil terrain, mais pour atténuer leurs pertes.
En ce qui concerne le lin et le chanvre, il ne nous paraît pas douteux que l’accroissement de la consommation compenserait assez promptement l’abaissement du droit, car les emplois de ces produits sont tellement nombreux et si variés que des quantités doubles des quantités actuelles se placeraient sur nos marchés sans y causer le moindre encombrement. Actuellement, ce bois n’est guère employé en France que pour les ouvrages d’ébénisterie et pour quelques usages tout-à-fait spéciaux et très limités de l’industrie manufacturière ; mais de combien d’autres emplois ne serait-il pas susceptible ! Ainsi les erreurs où l’on pourroit tomber en comparant la forme des plantes à celle des animaux, ne porteront jamais que sur un petit nombre de sujets qui font la nuance entre les deux, & plus on fera d’observations, plus on se convaincra qu’entre les animaux & les végétaux, le créateur n’a pas mis de terme fixe ; que ces deux genres d’êtres organisés ont beaucoup plus de propriétés communes que de différences réelles ; que la production de l’animal ne coûte pas plus, & peut-être moins à la nature, que celle du végétal ; qu’en général la production des êtres organisés ne lui coûte rien ; & qu’enfin le vivant & l’animé, au lieu d’être un degré métaphysique des êtres, est une propriété physique de la matiere.
Au retour, ils n’ont à choisir qu’entre un petit nombre d’articles, les autres étant exclus de leur pays ou par des prohibitions formelles ou par de violentes surtaxes. Député par les Athéniens, avec Critolaüs et Diogène de Babylonie, auprès du Sénat de Rome pour faire une réclamation (155), il fit briller son éloquence aux yeux des jeunes Romains ; mais à la suite d’une séance où il avait successivement parlé pour et contre la justice, Caton proposa de renvoyer au plus tôt un sophiste si dangereux. Que si l’on craignait la concurrence que ces produits pourraient faire aux nôtres, nous dirons qu’il en est plusieurs dont nous n’avons pas même les similaires, et que, pour les autres, comme la garance, nous n’avons pas de rivalité sérieuse à craindre, puisque nous sommes nous-mêmes les principaux exportateurs de ces produits. Cachet, m. acut. C’est un petit seel particulier aux armes, et devises de chasque particulier, truffe blanche d’Alba dont les lettres missives sont cachetées avec cire, lacre, ou autre chose gluante, Sigillum, quasi paruum signum.
Accroupir, act. acut. Composé de A, preposition, et croupir, quand la personne ou la beste est assise ou se repose sur ses genoux ou autrement courbée et panchée sur le devant, In genua demisso pectore. 250. Il est navigable dans toute son étendue ; mais pendant six mois il est couvert de glaces. Ils parlent seulement tous deux de Johannes Banister, un explorateur mort victime de son dévouement à la science, qui, pendant douze ans, est resté dans la Virginie, parcourant la contrée en tous sens et recueillant toutes les plantes qui s’offraient à lui. M. Lamare, à Bayeux, de son côté, en a obtenu, par voie de sélection, après fécondation de fleurs par divers pollens, qui ne sont pas sans mérite. Nous les remplacerions, comme tout le reste, par un affranchissement complet. Ceci n’est point une hypothèse ; nous en connaissons des exemples tout récens. Faire cuire 1 douzaine d’écrevisses ; ôter la chair des queues, faire sécher les coquilles à la bouche du four, puis les piler dans un mortier ; une fois réduites en pâte, y ajouter 2 cuillerées à table de bon beurre ; piler encore un moment ; mettre ce beurre à fondre dans une petite casserole sur un feu doux ; le passer en pressant à travers un linge, le faire tomber dans une terrine remplie d’eau fraîche ; quand il sera figé l’enlever avec une écumoire.